samedi 28 mai 2016

Mais je ne suis pas noire ! Le livre qui explose les préjugés !

Mais je ne suis pas noire ! 

de Christelle Evita

Le guide pratique qui explose les préjugés

Oui, c'est moi sur la photo !!

Après avoir lu "Mais je ne suis pas noire !" que se passera-t-il ?

  • Vous saurez comment vous comporter avec une personne noire et avec tout Non-Blanc
  •  Pourquoi il ne faut pas poser la question "tu es de quelle origine ?" aux Non-Blancs
  • Comment bien répondre à "tu viens d'où ?" 



Avec "Mais je ne suis pas noire !", fini les préjugés sur vous et sur les autres (je suis/tu es comme ceci, donc ça veut dire que je suis/ tu es comme cela...)


  • Se lit vite. En moins d'1 heure !
  •  Tient dans la poche ou un petit sac 




Combien pour obtenir le livre ? 
12€ 

(Frais de port : France Métropolitaine : 1,40€/DOM TOM : 2€/ Hors Europe : dépend de la destination, je vous dirai) ou livraison gratuite à Paris et proche banlieue

Pour commander votre exemplaire, écrivez-moi : maisjenesuispasnoire@gmail.com


Ah oui ! la presse en parle ;-)


dimanche 22 mai 2016

Gauz + des élèves du 20ème+ un orchestre symphonique...le tout à la Maison de la poésie !


1ère de couverture "Montre-moi ce que je vois"

Gouttes de mots à la Maison de la poésie

Après une saucée monumentale (j'ai voulu croire que je pouvais passer entre les gouttes. Iceberg Slim aurait donc menti...), j'arrive -trempée- à la Maison de la Poésie.

Pourquoi ?



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Je viens assister à la restitution de la résidence d'écriture de

Gauz, auteur du célèbre Debout-Payé, éditions Attila)

- et des élèves du lycée professionnel Etienne Dolet (Paris 20ème) et du Collège Jean Perrin (Paris 20ème).




Pourquoi ?
Evénement annoncé dans Afriscope et par principe, je me rends les yeux fermés aux événements annoncés dans Afriscope. Et aussi parce que j'avais lu - toujours dans Afriscope - des extraits écrits par ces élèves et que cela m'avait bouleversée; tant les thèmes que leur écriture. ça m'avait bouleversée car dans leurs écrits, ces adolescents étaient justes, étaient eux. Juste eux. Loin des clichés et des préjugés qu'on leur colle à la peau et dans lesquels parfois, de guerre lasse, ils glissent. C'est fatigant de lutter contre le monde, non ?

J'avais adoré l'histoire de la feuille morte, fumer tue, le 20/20 mâtiné de mort et de spaghetti bolognaises, prendre le métro avec son voile.

Grand bien m'a pris de m'être rendue à cette restitution ! J'ai retrouvé ces bouts de texte qui m'avaient ravie et plus encore !

Round 1 : Perles précieuses

D'un bond, une dizaine d'adolescentes installée dans le public se dresse. Fierté palpable à leur montée des marches pour se rendre sur le plateau.




Je ne peux m'empêcher de constater que ce plateau-là, n'est pas monochrome comme celui de nos Molières - rebaptisés Molières de la honte - et que ça fait du bien (1). Je pense aussi à Bande de filles de Céline Sciamma. Ce film dont je n'ai pas su quoi penser. Certes des femmes noires en tête d'affiche (2) mais plus que jamais dans les clichés (bandes, violence, drogue, sexe, échec scolaire, social et familial).



Là, sur le plateau de la Maison de la Poésie, je vois des jeunes femmes, debout, face à leur public, dans la lumière, mise en espace par Kader Lassina. Des jeunes femmes qui assurent en dépit et grâce à l'émotion palpable chez chacune : la jambe qui gigote, la tête baissée, le regard scotché au sol pour finalement oser un œil vers le public, aimer ça (regarder le public vous regarder)... et alors sourire de bonheur.

Leurs voix nous donnent à entendre une année de résidence d'écriture dirigée par Gauz qui a demandé à ces jeunes "d'écrire n'importe quel texte (...) avec une seule condition : ouvrir son cœur et son âme. Alors, voilà, ce que ça donne"(3) des perles précieuses :

"boulot- maison-mosquée"
"tête d'ado"
"pensées neutres"
"moralité : n'empêchez jamais à ses enfants de prendre l'air"
"love story d'école"
"J'ai eu 20/20 à mon contrôle et mon plat préféré c'est les spaghetti Bolognaise "
"Passer de Bergson à Dolet, passer d'un philosophe à un imprimeur"

Je pourrais continuer à citer toutes ces perles qui m'ont touchée. Le mieux est encore que vous fassiez l'acquisition du livre Montre-moi ce que ce je vois, éditions Attila, pour y découvrir les sujets qui animent ces adolescents. Pour découvrir leur écriture volubile, créative, vivante, drôle et pleine d'esprit ! "son père didn't have the money pour l'opération...she was very content"

Ah bon, les adolescents d'aujourd'hui sont scotchés à internet, ne s'intéressent à rien ? Ah bon.

Leur textes parlent. Il parlent...
- d'amour et de mort,
- d'exclusion,
- des ici-là-bas,
- de l'école,
- de la religion.

De leurs combats intérieurs.

Rien de plus, rien de moins que ce qui nous anime nous adultes, non ?

Leurs textes nous parlent aussi de leur vécu des attentats de janvier 2015, de ce que c'est qu'être française quand tu es voilée.

CAR OUI ON PEUT ETRE FRANCAISE ET VOILEE ET CONTRE LES ATTENTATS
(j'ai eu besoin de l'écrire en majuscule car assez de lire, d'entendre : "dans le 93, les adolescents, ils s'en fichaient des attentats...même certains ont dit allah Akbar"

Ah bon, les adolescents d'aujourd'hui sont scotchés à internet, ne s'intéressent à rien ? Ah bon.

En tous cas, cet après-midi dans le public - composé de parents et d'autres adolescents, sans doute camarades d'école,  aucun smartphone n'est venu concurrencé ce qui se jouait au plateau : la fierté, l'estime de soi et plein d'autres choses, intimes à l'âme de chacune.

Mots, violons et Darbouka

Une proposition riche d'une heure environ, mêlant textes et intermèdes musicaux de l'orchestre symphonique  Divertimento  dont le projet artistique et sociétal est ambitieux  : accès à la musique symphonique pour tous, parité hommes-femmes, professionnels issus de la Seine-St-Denis ( direction artistique Zahia Ziouni)

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En cet après-midi, la mise en musique était assurée par Myriam Teillagorry






Donc, d'un côté, 4 voix pupitres pour les adolescentes, de l'autre 5 solistes interprétant des parenthèses musicales à la Darbouka, violons et violoncelle, jouées à l'archet et à la main, pour souligner les textes. Magique. Envoûtant. La musique quoi ! Qu'il s'agisse de musique classique ou traditionnelle, comme la musique d'entrée "Bakhta" à la Darbouka. Délice pour l'âme !

Round 2

"Je veux aller en France "

Les adolescentes laissent place à un 2nd groupe. 15 debout, au centre un micro.
S'approche un jeune homme qui nous narre une histoire (la sienne ?).

L'histoire d'une traversée, d'un european dream, d'un rêve bleu blanc rouge en dépit des entraves et empêchements.
"je veux aller en France " 
"Non ! Avant d'apprendre à écrire et à parler le français, il faut connaître le chemin de Dieu

" Reste en Italie, je t'apprendrai l'italien" 
"Non, je veux aller en France"

Une traversée qui nous apprend, nous rappelle que l'Afrique est un continent (plus grand que l'Europe), composé de pays que ce jeune homme va traverser (Syrie, Guinée, Congo). Comment osons-nous traiter de parasites fainéants ceux qui viennent au péril de leur vie en Europe, eux qui connaissent réellement le sens de serrer les dents et y croire ?

L'histoire d'une traversée servie par la belle présence de ce jeune homme, arrimé à son intériorité. Et cette façon qu'il avait de dire Sahara, comme il faut.  "J'ai traversé le Sahara" dit-il, avec le -H- qui existait dans sa bouche. Nous, nous dirions qu'il avait un accent. Moi, d'un coup, j'ai compris à quoi  servaient les accents. A bien dire les choses, les dire avec le niveau de cœur nécessaire. C'est pour cela qu'il ne faut jamais jamais railler les accents.

Vous faites notre fierté

"Durant cette année, vous avez découvert l'écriture, le théâtre, la musique, le dessin.Vous faites notre fierté", telle fut la conclusion de la directrice de l'établissement scolaire (je présume). J'amenderai légèrement ses propos. Je pense que ce que ces jeunes ont surtout découvert, c'est le droit, la liberté, la nécessité de se faire exister, de donner droit à leur bien-être, leur mal-être. A leur être au delà des clichés qu'on leur impose et qu'ils s'approprient malheureusement parfois.

Pour que nous soyons tous si émus de leur prestation, je m'interroge : quelle image avons-nous de cette jeunesse-là (celle des quartiers populaires et des lycées pro) ? Quelle image cette jeunesse-là a-t-elle d'elle-même ? Pas très bonne.

C'est l'histoire non tranchée de l’œuf de la poule. Est-ce que l'image qu'on a de soi est le reflet de l'image que les autres ont de nous ou l'inverse ? Pour que d'un coup, l'on soit si fiers d'eux, cela vient dire en creux qu'on ne les pensait pas capable de cela. Honte à nous ! et merci à Gauz d'avoir  mené avec eux ce travail  exigeant, libre, libérant et habité.

Ce serait donc eux, ces jeunes-là (ce -là- terrible qui contient toutes les exclusions),  les très dangereux de la République Française qu'ont veut nous faire craindre ? 

Arrêtons de les regarder comme ceux qu'ils ne sont pas : 
- des ratés. 
- des "mal nés" : mauvais côté du périphérique, mauvais continent, mauvais arrondissement. Les mauvais.

Laissons-les être, être à la lumière, éclore, fleurir, se tordre, pousser, se remettre droit, se cacher, respirer, crier, vivre.

Les gens ne naissent pas pourris. Mais sans lumière, ils pourrissent.

Moi, je nous souhaite de la croiser cette jeunesse-là, de la retrouver sur les plateaux de théâtre, d'opéra ou tout simplement dans leur vie. Celle que ces jeunes auront choisie.


Portraits exposés dans le hall de la Maison de la Poésie, réalisés par les élèves du lycée Etienne Dolet avec la professeur d'arts appliqués Sophie Bougourd










Partenaires et financeurs : Fondation France Télévisions, Divertimento, Mécénat Total, DRAC IDF.
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Notes

1 - Pour plus de diversité au niveau culturel
RASSEMBLEMENT
Appel du Collectif Décoloniser les arts à se rassembler pacifiquement et protester devant les Folies Bergères (32 rue Richer, Paris 9ème, métro Cadet ou Le Peletier) le lundi 23 mai à partir de 19 heures.
2 -Actrices principales du film Bande de Filles : Karidja TOURE, Assa SYLLA, Lindsay KARAMOH, Mariétou TOURE


3- 4ème de couverture Montre-moi ce que ce je vois, Restitution de la résidence d'écriture de Gauz et des élèves du lycée Etienne Dolet et du collège Jean Perrin

mardi 3 mai 2016

Grosse claque de Tabaski. 12 Mai 2016 : A (re)voir absolument

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TABASKI

de Marine Bachelot Nguyen


Pas pu assister à la lecture du 24 avril au théâtre de Ménilmontant ? 

Veinards ! 

Une autre lecture est prévue Jeudi 12 mai à 19h30 à Romainville (LarOcafé), 62, rue de Verdun

 

Vous reprendrez bien un peu de Tabaski ?


30 minutes en apnée, la tête sur le billot, à l'instar du mouton qu'on sacrifie pour Tabaski (dénomination de l'Aid en Afrique de l'Ouest et Centrale). C'est ce que vous propose ce texte écrit par Marine Bachelot NGuyen, mis en espace par Laëtitia Guédon et interprété par Yassine Harrada, Assane Timbo, Anne Massoteau, Jean-Christophe Folly et Blade.



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Marine Bachelot Nguyen

Ecriture précise, nerveuse, viscérale, voire éviscérée et documentée car nourrie des rencontres et interviews que Marine Bachelot a réalisées auprès de personnes expulsées, retournées malgré elles dans leur pays d'origine. Marine Bachelot Nguyen a aussi fréquenté pas mal d'aéroports. Enfin, goût certain de cette autrice pour les entrailles, les viscères et le sacrifice. Animal. Humain.

Tout cela donne Tabaski qui vous dira comment immobiliser sans tuer toute personne reconduite dans "son" pays. Ces techniques d'immobilisation dites non létales et qui bien évidemment le deviennent; les mêmes qui sont utilisées par les forces de l'ordre sur le territoire français lors des interpellations musclées (euphémisme de "mortelles") en quartier populaire, comme l'a rappelé un homme dans le public.

Quelques extraits qui me sont restées dans l'oreille

"la France m'a expulsé et elle a tout gardé"
 Ce n'est pas sans rappeler ce qui se passe actuellement avec les migrants qu'on expulse mais dont les richesses sont gardées au passage par le pays expulseur. Tant qu'à faire...

" Les moutons de la France"

"je t'ai expulsé" dit la mère d'Issa à Issa


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Yassine Harrada 
Issa - interprété par Yassine Harrada - est le sacrifié. A ne pas confondre avec le mouton à sacrifier...quoique. Donc, Issa, le sacrifié. Des deux côtés. En France. Au Mali. Issa que personne ne veut reconnaître. Issa dont on aura toujours le regard, nous public, mais qui ne sera jamais en regard avec son père, sa mère, ou encore avec les membres du village. Issa qui ne peut regarder personne en face. Que personne ne veut regarder car ce retour, bien que subi, devient une honte familiale (son père lui dit : "je suis furieux" et non pas "bienvenue fils", comme on pourrait l'attendre lors de retrouvailles). Ce " retour" humiliant se charge du poids de la faute, une faute qui conduit Issa à être expulsé de la communauté des siens.

Au sens propre, rejeté par tous (France, Mali, famille), comment alors ne pas devenir fou ? Comment ne pas être moins qu'une bête ? Moins qu'un mouton ? On comprend vite que ça va mal finir pour Issa... mais cela finit encore plus vite et plus mal qu'on ne le pensait.  Pièce en apnée je vous dis.

ça y est, Issa n'est plus. Mais, même mort, Issa n'est pas reconnu. Quand enfin les yeux d'Issa croisent ceux des autres personnages, qui le reconnaît ? Moins qu'un homme, moins q'une bête, moins qu'un mouton, moins qu'un fantôme...Définitivement expulsé. Disparu. Oublié. C'est fini. Ou pas. Des Issa, il y en a plein. D'autres moutons. Sacrifiés. A sacrifier. Qui seront sacrifiés. 


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Laëtitia Guédon
La mise en espace proposée par Laëtitia Guédon est extrêmement sobre (comme j'aime) mais redoutablement efficace (comme j'aime).
Bascules constantes, les personnages (hormis Issa) endossant tour à tour les rôles de policier, de parents, de responsable des migrations...car in fine sont-ils si différents  les uns des autres ? Ils ont en commun de ballotter Issa, de ne lui permettre aucune attache possible. De le voir uniquement comme un expulsé, vidé de sa substance d'Homme. Il y aura bien UNE main tendue, mais ça ne suffira pas. 

Basculements encore quand les civilités africaines - qu'en France on s'amuse souvent à railler (ça va la famille ? et les enfants ? ) - se retournent. Au lieu d'être symboles d'allégresse et de bienvenue, elles deviennent accusations.

Disposition simplissime des acteurs. Issa devant ou derrière mais jamais au même niveau que les autres personnages qui eux sont toujours ensemble. Là encore, il s'agit de rappeler cette même indifférenciation dans leur manière de (mal/non)traiter Issa, qu'il soit policier, famille, ami.

Il sera intéressant de voir la 2nde lecture de Jeudi 12 mai à 19h30 au LarOcafé (Romainville). Comment la metteuse en scène soutiendra les enjeux du texte, cette fois dans un café ?


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Blade


Il y aurait encore tellement à dire sur ce texte et cette lecture. Comme cette création sonore confiée à l'artiste Blade qui finit de souligner les enjeux de la pièce, sans les alourdir. 
On a même droit à une parenthèse slamée ! 







Pourquoi je ne dis rien des autres comédiens ? Parce que je les ai trouvés magnifiques et que vous risquez de dire que c'est trop, que ce n'est pas possible que tout soit si parfait...et pourtant si !  C'est l'art et le savoir-faire d'un-e comédien-ne que de nous donner à voir une gamme étendue de sentiments, de nous faire ressentir les complexités de l'âme humaine et des rapports humains...tout cela comme par magie (en fait, il y a beaucoup de travail derrière !!). C'est exactement ce qu'il s'est passé pour moi avec cette lecture. En un instant, j'étais la mère, puis le père, puis un autre expulsé, puis Issa, puis le policier, etc. etc.
Et tout cela sans forcer la lecture. Des comédiens qui ont fait résonner le texte sans l'appuyer inutilement ni en donner une lecture hésitante bien qu'ayant le texte en main, ce qui n'est jamais simple (essayez!!)

Un texte ciselé, pas bavard, qui ne bégaie pas, parfaitement porté par ces comédiens.

Nota : Souffrant, Jean-Christophe Folly n'était pas au plateau le 24 avril 2016


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Assane Timbo


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Anne Massoteau


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Jean-Christophe Folly


Bref, allez découvrir ce condensé de tragédie express. Vite !
Je répète, Tabaski rejoue le 
Jeudi 12 mai à 19H30
à LarOcafé (Romainville) - 62, rue de Verdun
dans le cadre de la « MC93 Hors-les-murs »

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Tabaski a été sélectionné dans le cadre du festival Jeunes Textes en Liberté mis sur pied par Penda Diouf et Antony Thibault. Pour en savoir plus, c'est ici et ci-dessous

Label d'écritures contemporaines et cycle de mises en espaces, JEUNES TEXTES EN LIBERTÉ est né de la volonté de promouvoir la représentativité de la diversité des narrations, des auteurs, des comédiens et des metteurs en scène sur les scènes de théâtre. Vigilant à cette question de la représentation, le label veille à un équilibre : hommes / femmes / blancs / non blancs.